Le Japon est un pays qui m’a toujours intrigué depuis ma plus tendre enfance. J’ai, d’ailleurs, toujours rêvé de le visiter, tant pour sa culture, que pour sa nourriture. Et oui ! Je suis une grande fan de sushi et de makis, contrairement à Chris.
Quand je pensais au Japon, j’imaginais des allées de Sakura, des personnes en cosplays et en kimonos ainsi que des paysages à couper le souffle J’étais loin d’imaginer que je tomberais amoureuse de ce pays, de ses habitants, de leurs gentillesses et de leur univers.
Pour réaliser ce rêve, nous sommes parti 16 jours et avons décidé de parcourir une partie de la côte Est du pays, de Tokyo à Osaka. Nous sommes parti en février, pour limiter la foule touristique, qui arrive en général sur la période de mars – avril.
Itinéraire
- Tokyo avec un daytrip à Nikkō : 5 jours
- Fujiyoshida: 3 jours
- Nagoya avec un daytrip à Shirakawago : 3 jours
- Kyoto : 4 jours
- Koyasan : 2 jours
- Osaka : 4 jours
Quelques points à savoir
Le visa
Il n’est pas nécessaire d’avoir un visa pour un court séjour. En revanche, il devient obligatoire pour tout voyage de plus de 90 jours sur le territoire. Vous trouverez toutes les informations sur le site internet de l’ambassade du Japon en France.
Politesse
Le Japon est un pays avec des règles de bienséance qui peuvent différer de celles de la France. Les Japonais sont des personnes extrêmement polies et respectueuses des lois. Il est donc important de connaître certaines règles avant de s’y rendre.
Tout d’abord, le pourboire n’existe pas au Japon. Inutile d’essayer de leur laisser de l’argent : ils ne l’accepteront pas.
Ensuite, vous remarquerez sûrement qu’au Japon, pour se dire bonjour ou merci, les Japonais font une révérence. N’hésitez pas à leur répondre de la même manière.
Il est également important de savoir qu’il est interdit de fumer ou de boire de l’alcool sur la voie publique. De plus, se moucher en public est mal vu, ce qui peut être assez difficile, surtout en plein hiver.
Les tatouages, quant à eux, ne sont pas très bien perçus dans le pays, car ils sont souvent associés à la mafia japonaise.
Enfin, le sacrilège ultime : il est impoli de planter ses baguettes dans le riz ou de mettre de la sauce dans celui-ci. À savoir : je ne savais pas manger avec des baguettes, ce qui a beaucoup amusé les Japonais. Ils étaient toutefois très heureux de m’apprendre à m’en servir, malgré mes difficultés !
Transports
Il est très simple de se déplacer au Japon. Le pays est desservi par un grand nombre de moyens de transport. Pour notre part, nous n’avons pas opté pour l’abonnement « Japan Rail Pass », qui était trop coûteux par rapport à notre itinéraire.
L’un des avantages au Japon est l’existence de cartes prépayées rechargeables, appelées IC-cards, que l’on peut acheter dans les stations de métro ou les gares. Ces cartes fonctionnent sur le réseau JR, sur de nombreux bus et même sur certains téléphériques.
Elles coûtent 2000 yens (environ 12 euros), comprenant une caution de 500 yens (remboursée lors de la restitution de la carte) et 1500 yens disponibles pour se déplacer.
Jour 1-3 : Visite de la capitale
Nous voilà à Tokyo, la ville lumineuse et extravertie que l’on imagine quand on pense au Japon. Elle était exactement comme je l’imaginais : immense, fun, pleine de vie et surtout étincelante. Du cosplay à tous les coins de rue, des jeunes arborant des styles uniques et excentriques, le tout sans aucun jugement.
Nous avons visité la ville pendant trois jours, ce qui nous semble être le minimum nécessaire pour en profiter pleinement. Préparez-vous à beaucoup marcher durant ce voyage : au moins 20 000 pas par jour!

Hôtel
Nous avons logé au Comfort Hotel, situé dans le quartier de Higashi-Nihonbashi. En plus d’être bien desservi, cet hôtel est aussi très confortable. La chambre, bien que petite, était largement suffisante compte tenu du peu de temps que nous y passions.
Le petit-déjeuner était excellent, avec un large choix de plats. C’est, selon nous, le meilleur petit-déjeuner que nous avons eu parmi tous les hôtels où nous avons séjourné au Japon.
Restaurants
- Kintaro sushi
C’était notre premier restaurant, et pas des moindres : un restaurant de sushis. Il s’agissait d’un petit établissement traditionnel et local, avec seulement un comptoir faisant face à une cuisine ouverte. Tout était écrit en japonais, alors nous avons choisi nos plats à partir des photos, et franchement, nous n’avons pas été déçus.
Nous avons commandé un plateau de 12 sushis et un autre de 6 makis. Sachez que l’expérience est très différente de ce que l’on connaît dans les restaurants japonais « à la française ». La nourriture est totalement différente, tant sur le plan quantitatif que qualitatif. Si vous vous attendez à trouver des « California rolls », oubliez : ça n’existe pas ici !
Les sushis au thon rouge et au saumon sont bien présents, mais bien plus généreusement garnis. Tout était excellent, et les prix étaient très raisonnables. Nous sommes repartis de ce restaurant totalement rassasiés.
À noter : il existe de nombreux petits restaurants similaires un peu partout dans la ville. N’hésitez pas à les tester, vous ne serez pas déçus!
- Newoman food Hall
Nous sommes tombés sur cet endroit un peu par hasard. Situé dans la gare de Shinjuku, c’est un immense food court proposant une grande variété de spécialités culinaires. Nous avons choisi des raviolis japonais et des yakitoris, et nous nous sommes régalés !
Cependant, il y a très peu de places assises. Malheureusement, nous avons dû manger debout.
Activités
- Sensoji Temple
C’est le temple bouddhiste le plus ancien de Tokyo. Achevé en 645, il est consacré à Kannon, la déesse de la miséricorde. Le site se compose du temple principal, d’une pagode et de petits édifices dédiés aux Omikuji (cf. souvenirs).
Le temple est précédé d’une magnifique allée commerçante, Nakamise-Dori Street, qui était malheureusement fermée lors de notre passage car il était encore très tôt.
Nous avons visité le temple de jour comme de nuit, et je dois avouer que j’ai une petite préférence pour l’ambiance nocturne.


- Ueno park & Shinjuku goyen national garden
Voici deux parcs qui méritent d’être découvert.


Ueno Park est un grand et magnifique parc qui abrite le zoo de Tokyo et le musée national. C’est ici que nous avons pu admirer nos premiers pruniers en fleurs, qui, il faut le dire, donnent presque l’illusion des sakura.
C’est une balade très agréable à faire. Le parc possède également un joli lac offrant une vue charmante sur le temple Shinobazunoike Benten-dō ainsi que sur les paysages urbains environnants.

Le Shinjuku Gyoen Garden reste mon préféré. Il offre un petit air de Central Park avec son contraste saisissant entre la nature et les buildings environnants, c’est tout simplement superbe.
Le jardin abrite un magnifique jardin japonais, agrémenté, pour notre plus grand bonheur, d’un splendide sakura en fleurs. C’est un endroit très calme et apaisant, parfait pour se détendre loin de l’agitation de la ville.


- Meiji jingu temple
Ce temple shintoïste est situé au cœur de Tokyo, au sein d’une incroyable forêt de 70 hectares. Il a été construit en 1920 en commémoration de l’empereur Meiji et de son épouse. Le complexe a été reconstruit en 1958 après avoir été détruit par un incendie causé par les raids aériens durant la Seconde Guerre mondiale.

L’arche sacrée par laquelle nous sommes entrés est incroyable, par sa grandeur et sa simplicité. Son vieux bois, marqué par le temps et l’humidité, lui donne une beauté unique. Le temple est également très beau, et la nature y est tellement présente qu’on en oublie presque que l’on se trouve dans une grande ville.
- Shibuya
Venir au Japon et ne pas passer par la célèbre intersection de Shibuya, connue dans le monde entier, m’était tout simplement inenvisageable !
Cette intersection, qui comprend cinq passages piétons, dont un central en diagonale, accueille chaque jour plus de 2 millions de personnes. Le flux de piétons est vraiment impressionnant.
Nous avons traversé l’intersection comme des milliers d’autres personnes, puis nous sommes allés l’admirer du ciel, depuis le Roof top Shibuya Crossing View. L’entrée coûte 1500 yens (9 euros) et comprend une boisson. C’est un peu cher, mais cela nous a permis de nous réchauffer, de boire un verre et d’observer la scène. N’oubliez pas de laisser un mot sur le mur avant de partir, des feutres sont à disposition pour ça.
- Se balader dans la ville de nuit
Pour moi, une ville est encore plus belle de nuit, et Tokyo me l’a une fois de plus prouvé. S’il y a bien une chose à faire, c’est partir se balader et découvrir la vie nocturne.


Tokyo est juste incroyable avec ses néons partout, bien loin de ce que l’on connaît dans nos villes françaises !
Nous sommes allés nous balader à Golden Gai, dans le quartier de Shinjuku, qui est une immense allée piétonne bordée d’écrans lumineux de chaque côté. L’ambiance y est incroyable, avec des lumières qui la rendent aussi éclatante que Times Square à New York.
Juste à côté, nous avons découvert Omoide Yokocho, une petite ruelle charmée de nombreuses lanternes. Elle est étroite, ce qui la rend encore plus jolie. On y trouve plein de petits restaurants traditionnels, mais malheureusement, nous y sommes arrivés bien trop tôt pour nous y attabler.

- Teamlab Planet

C’est le musée que je recommande absolument ! L’univers y est incroyable. C’est un musée interactif qui mélange technologie, art et nature pour offrir un spectacle visuel hors du commun.


Situé dans le quartier de Toyosu, la visite dure environ 45 minutes et nous en avons pris plein les yeux. Le trajet peut être un peu long, surtout si, comme nous, vous êtes logé au centre de la ville, mais cela vaut vraiment le déplacement. De plus, il est situé près de la baie de Tokyo, et de nuit, c’est vraiment joli. D’ailleurs, petit clin d’œil à New York, on y aperçoit une réplique de la statue de la liberté. L’entrée nous a coûté 48,55 euros pour deux personnes.

N’oubliez pas d’emporter un short, car c’est nécessaire pour la visite.

Jour 4: Day trip à Nikkō

Nikkō est une petite ville, située dans les montagnes, qui se trouve à 2h30, en train, de Tokyo. Nous avons acheté des passes à la gare de départ, où on nous a proposé un pass comprenant le train et les bus sur place, ce qui nous a permis d’éviter des frais supplémentaires. Nous avons également pris nos billets de retour sur place, ce qui nous a permis de ne pas avoir à nous presser, sachant qu’il y a des départs toutes les heures.
Nous avons adoré cette ville, malgré la pluie, qui reste très naturelle et typique. Pour les amoureux de la photographie comme nous, vous allez adorer cet endroit.
Par contre, ne vous attendez pas à faire de la randonnée : tout est accessible par la route, et il suffit de marcher un peu pour voir les temples, les cascades, etc.
Restaurant
Nous sommes allés manger chez Nikkō Coffee, recommandé par plusieurs blogs. C’est un joli restaurant très typique et accueillant. Nous y avons très bien mangé, mais c’est assez cher par rapport à ce que nous avons pu goûter dans d’autres endroits. Malheureusement, cela s’explique aussi par l’emplacement et le nombre limité de restaurants aux alentours. C’est une bonne adresse pour se réchauffer et se restaurer, surtout près du poêle, après une bonne pluie sur la tête.

Activités
- Temple Toshō gū

Ce temple shintoïste, consacré au premier shogun et inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, est le temple principal de la ville. Orné de dorures et très coloré, il est d’une incroyable beauté, même sous la pluie.


Derrière lui, des escaliers mènent à une autre partie du temple, appelée Okumiya Hōtō, qui n’est autre que la tombe de Tokugawa Ieyasu, le premier shogun.
- Kegon waterfall
C’est la première cascade sur la route, accessible en bus. Nous avons été un peu déçus, car bien qu’elle soit présentée comme la plus jolie, elle avait un faible débit, ce qui la rendait moins impressionnante que les photos que nous avions vues sur internet. Cela était sûrement dû à la saison.
- Ryuzu falls
Pour accéder à celle-ci, il nous a fallu prendre un autre bus, moins fréquent, qui nous y a emmenés en quelques minutes. Elle est moins haute que la première, mais vraiment très jolie, c’est celle que nous avons préférée. Par contre, je vous conseille de faire la cascade la plus éloignée en premier, car malheureusement, nous n’avons pas pu voir la troisième, et celle-ci était limite en termes de temps. Les bus deviennent plus rares dans cet endroit l’après-midi, ce qui nous a empêchés d’explorer davantage. Le mieux est de commencer par la plus éloignée et de revenir petit à petit.

Jours 5 – 7: A la conquête du célèbre Mont Fuji
Par la suite, nous avons décidé de poser nos valises à Fujiyoshida. C’est une ville peu touristique, mais très appréciée des photographes, où l’on nous avait décrit une vie nocturne inexistante. Quelle ne fut pas notre surprise de voir très peu de bars ou de restaurants ouverts avant 20h. C’est une ville calme et très jolie, avec de très bons restaurants, et les habitants sont adorables. Si le temps le permet, vous pouvez apercevoir le Mont Fuji depuis certaines ruelles ou la voie ferrée, comme si vous étiez au pied du mont, mais attention à ne pas gêner la circulation.
Hôtel
Nous nous sommes arrêtés à l’Hôtel de Machi (街のホテル) pour y passer nos nuits. Comme la plupart des établissements de la ville, l’hôtel est typiquement japonais. Nous avons dormi sur notre premier tatami, et c’était très confortable. L’endroit est spacieux, et notre chambre donnait directement sur le Mont Fuji (nous en avons profité le dernier matin). Petite astuce : prenez un pull avec vous, car il peut faire froid, en particulier la nuit si vous devez vous rendre aux toilettes.
Restaurants
- Benkei
C’est un restaurant qui nous a été conseillé par l’hôtel, et franchement, nous n’avons pas été déçus de l’avoir suivi. Un petit restaurant local où nous avons goûté nos premiers « UDON », un bouillon japonais avec d’épaisses nouilles de riz. C’était excellent.
Vous avez le choix de manger localement, c’est-à-dire assis au sol, ou bien au comptoir sur une chaise. Nous avons opté pour la deuxième option, et nos genoux nous ont remerciés.
- Bindo
C’est un restaurant que nous avons trouvé un peu par hasard et que nous n’avons pas regretté. C’était un restaurant local fréquenté uniquement par des Japonais. On nous a emmenés dans la salle arrière, où nous avons mangé en tailleur. C’était un restaurant de Yakitori. Nous n’avions pas accès à tout le menu. Celui que nous avons eu était bien plus petit que celui des locaux, et il était très long à traduire en anglais. Mais nous avons eu la chance d’être à côté d’une famille japonaise qui a partagé son repas avec nous, nous permettant de goûter à d’autres Yakitori qui n’étaient pas sur notre carte. C’était juste excellent, et nous avons passé une super soirée pour un prix très raisonnable.
- すし豊
Je m’excuse d’avance, mais je n’ai pas le nom traduit, seulement le nom officiel du restaurant. C’est un restaurant de sushi traditionnel avec des pièces individuelles pour les familles. La décoration est typique d’une maison japonaise : portes à galandage en toile, tatamis, tables basses avec coussins… Bref, un restaurant très beau et très bon. Nous avons mangé au comptoir car Chris est d’une souplesse incroyable. Les sushis et les makis étaient délicieux. Ne vous fiez pas à la froideur apparente du gérant, il est adorable et a même essayé de nous parler en anglais, ce qui est déjà un effort pour certains Japonais.
- Momijitei-hoto
C’est un restaurant situé en périphérie du Lac Fujikawaguchiko, où nous nous sommes arrêtés avant de partir pour Nagoya. Il y avait pas mal de monde, le personnel était très gentil et souriant, et nous y avons très bien mangé pour un prix très accessible compte tenu de ce qui nous a été servi. Nous avons pris une spécialité appelée « Hoto », une soupe de viande avec des nouilles. C’était très bon, et le tout était servi avec différents ramequins contenant plein de petites préparations.
Activités
- Kitaguchi hongu fuji
C’est un sanctuaire shinto qui mène son culte autour du Fujisan, considéré comme la montagne de Dieu. Il se trouve à l’extrémité sud de la ville, à environ 30 minutes de marche de l’hôtel où nous séjournions.
Nous y sommes allés le premier jour, en fin d’après-midi, sous la pluie, ce qui a rendu le décor très mystique. Vous en jugerez par vous-mêmes sur les photos. Le cadre est incroyable, avec l’allée de grands cèdres, et c’est très agréable pour une balade.


- Pagode de Chureito

Si vous regardez les photos de la ville, vous verrez des images du Mont Fuji avec une pagode rouge vive à côté et parfois même des Sakura. Vous êtes au bon endroit !
Avec une petite ascension d’une quinzaine de minutes, vous vous retrouverez face à cette pagode et à une vue à 180° à couper le souffle, si le temps est clément.
Nous sommes montés à deux reprises à cet endroit. La première fois, le deuxième jour, où malheureusement nous n’avons pas vu le Fujisan car il neigeait et le ciel était couvert. En revanche, je vous conseille d’y grimper malgré la neige, car l’endroit est incroyable sous la neige. Le contraste entre le blanc et le rouge est juste sublime. Les escaliers à monter sous les cerisiers gelés sont féériques. La déception laisse place à l’émerveillement.


Si le cœur vous en dit, une randonnée d’une heure permet de grimper plus haut pour une vue différente, mais sûrement tout aussi spectaculaire. Nous l’avons faite pour le plaisir, même si nous savions que nous ne serions pas récompensés par cette vue panoramique.
Le dernier jour, nous nous sommes levés très tôt et, voyant le ciel dégagé et le Mont Fuji visible depuis notre chambre, nous sommes retournés là-haut pour admirer le lever du soleil. C’était incroyable.

Bon, nous n’étions pas seuls ! C’est quand même exceptionnel de l’apercevoir, alors tout le monde était au rendez-vous.

- Lac Fujikawagushiko
Dernier stop à faire absolument pour voir le Mont Fuji.
C’est un grand et magnifique lac, où l’on ne souffre pas du tourisme de masse. En effet, il y a différents spots pour les photos, ce qui laisse de la place pour tout le monde. L’endroit est assez calme, idéal pour une jolie balade ou un bon moment de détente avant de reprendre la route.

Jours 7 – 9: Visite de Nagoya
Nous ne serons pas très objectifs concernant la ville de Nagoya, car malheureusement, nous n’y sommes restés que peu de temps et, surtout, c’était une ville étape avant d’arriver à Kyoto.
Hôtel
Nous avons séjourné au Prizm Hôtel, qui est situé juste à côté de la gare principale de Nagoya, un emplacement stratégique pour nous, au vu des activités prévues. Les chambres sont petites, mais c’est le seul hôtel où nous avons eu droit à une baignoire. Pour les adeptes des bains, c’est le moment. Le petit déjeuner était bon, bien qu’il n’y ait pas beaucoup de choix. En revanche, ils ont fait mon bonheur, car j’avais du chocolat chaud tous les matins, le seul hôtel à m’en proposer.
Activités
- Nagoya castle

Nous sommes tout de même allés voir ce château, classé trésor national. Il servait de lieu de rassemblement pour les opérations militaires. C’est un magnifique bâtiment, spacieux, aux couleurs douces. Seule déception : nous n’avons pas pu visiter l’intérieur, car il était en rénovation lors de notre passage.
- Honmaru Palace
Il est situé dans la cour du château de Nagoya et a été un véritable émerveillement. De l’extérieur, il ne paye pas de mine, mais à l’intérieur, c’est un véritable bijou ! Construit dans le style traditionnel japonais, avec des tatamis, des portes à galandage en toile, des couloirs en parquet… bref, c’est sublime. Mais ce qui le rend encore plus impressionnant, ce sont les peintures, toutes plus belles les unes que les autres. Le bâtiment a rouvert ses portes récemment, après avoir été en rénovation suite à sa destruction pendant la Seconde Guerre mondiale. Les travaux de restauration ont été achevés en 2018.


Jour 8: Day trip à Shirakawago
C’est l’un des villages historiques que j’avais le plus hâte de découvrir. Classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, il est situé dans la vallée de Shokawa, au nord de Gifu. Il est particulièrement réputé pour son authenticité et ses maisons au toit de chaume de style Gasshô-zukuri. Je pense qu’il est un incontournable du Japon, surtout qu’il est magnifique en toute saison. Nous l’avons vu sous la neige, et c’était tout simplement sublime.
Nous nous y sommes rendus depuis Nagoya en bus, pour un trajet d’environ 3h30. C’est assez facile d’accès. Cela reste 7 heures de route aller-retour, mais vous pouvez y passer une nuit si vous le souhaitez.
Restaurant
Nous avons mangé au Nomura, un petit restaurant situé sur l’avenue principale du village. Nous avons un peu attendu, peut-être 15 minutes, pour pouvoir nous y asseoir, car l’endroit est assez petit. Il n’est possible de manger qu’au comptoir, face aux cuisiniers. Nous y avons dégusté de délicieuses nouilles soba qui, je dois avouer, nous ont bien réchauffés, car avec la neige, nous étions glacés.
Activités
- Shiroyama Tenshukaku Observation Deck
Nous avons commencé notre découverte de Shirakawago par le point de vue du village, situé à gauche du parking où le bus nous a déposés. Il nous a fallu une bonne vingtaine de minutes de montée pour l’atteindre, car il est inaccessible par véhicule en hiver. La vue est sublime, on aperçoit l’ensemble du village aux toits de chaume.

- Wada House
C’est l’une des maisons traditionnelles en toit de chaume que l’on peut visiter. Il en existe trois, si mes souvenirs sont bons, et je ne sais pas si les autres sont similaires, mais je suppose que oui. Nous avons décidé de n’en visiter qu’une sur les trois. L’entrée est payante, cela nous a coûté 400 yens chacun. Nous avons pu découvrir comment elle était construite, les matériaux utilisés, ainsi que les différents objets présents dans la maison. Celle-ci est immense et pouvait accueillir une famille entière, y compris plusieurs générations. La visite se fait, bien évidemment, pieds nus, donc vous imaginez bien, on s’est bien caillés.

- World Heritage museum
Pour moi, c’est l’incontournable du village. Ce musée en plein air retrace l’histoire de Shirakawago, présente différentes maisons et explique tout sur leur construction. L’entrée nous a coûté 600 yens chacun et c’était une très belle visite, très instructive.

Jours 9 – 11: Découverte de Kyoto, une ville pleine de traditions
Je crois que c’était le lieu que j’avais le plus hâte de visiter. Kyoto incarne LA ville traditionnelle japonaise par excellence. Elle mêle modernité et tradition à travers les geishas, la vieille ville et les kimonos à foison. Elle a été la capitale du Japon de 794 à 1868 et représente le cœur culturel et religieux du pays.


Pour la petite histoire, le Japon a eu de nombreuses capitales. À l’époque, la capitale était changée à chaque fois qu’un shogun décédait, car elle était considérée comme impure.
Hôtel
Nous avons logé à l’Amanek Hotel. L’hôtel était confortable, la chambre spacieuse et très calme. L’atout de cet hôtel ? L’Happy Hour de 17h à 20h avec des boissons à volonté et gratuites. Le vin blanc et les bières pression étaient excellents, mais j’ai un peu moins apprécié le saké, une boisson locale. Il y avait aussi un onsen réservé aux hommes et aux femmes, avec des kimonos à disposition pour s’y rendre, mais nous n’avons pas eu le temps d’y aller. Le seul inconvénient, c’est le petit déjeuner : si vous mangez un peu tard, le choix est assez limité.
Restaurants
Je vous avoue que je n’ai pas beaucoup de restaurants à vous conseiller, car nous sommes devenus de gros adeptes du 7-Eleven vers la fin du séjour. L’Happy Hour de l’hôtel et les plats peu onéreux mais de qualité nous ont convaincus. Toutefois, je peux vous recommander le Grapevine Café Kyoto, situé dans le vieux Kyoto. C’est un endroit parfait pour boire un bon chocolat chaud. L’atmosphère est typique et le gérant est adorable. Ça a été notre meilleur endroit pour attendre que la foule disparaisse et pour nous réchauffer du froid.
Activités
- KeninJi temple
C’est le plus ancien temple bouddhiste de Kyoto. Si vous êtes en quête d’une balade pleine de quiétude, vous trouverez le calme dans ce lieu réputé pour la méditation. Il est connu pour ses jardins et ses incroyables peintures, que ce soit sur des paravents ou au plafond. De nombreux bancs sont installés pour faire une pause et contempler la beauté des lieux. La visite se fait en chaussons, donc nous avons eu très froid aux pieds.


- Nishiki market
C’est le marché le plus connu de Kyoto. Il est très grand, très joli, et l’ambiance est assez sympa. Personnellement, nous y avons acheté des chaussettes Kawaii pour ma part, et des plus traditionnelles pour Chris. Je ne vous recommande pas d’y manger, sauf si vous êtes prêts à y laisser votre porte-monnaie. Les prix y sont excessivement chers. Nous nous sommes fait avoir en voulant goûter quelques spécialités. Nous sommes sortis peu rassasiés, avec un trou dans le budget, et avons dû aller manger un burger du coin pour tenir jusqu’au soir.
- Fushimi inari-taisha

Je pense que c’est l’une des activités les plus connues de Kyoto. C’est une balade sous de nombreux toriis de couleur rouge orangé, dont tous les instagrameurs raffolent. En dehors de la beauté des photos, ce lieu reste un lieu de culte. Il s’agit d’un complexe de plusieurs petits sanctuaires que vous rencontrerez au fil de la balade sur le Mont Inari, qui culmine à 233 m de haut.
Sur les différents toriis, sont inscrits les noms des donateurs, propriétaires de ces derniers, avec des coûts pouvant atteindre jusqu’à 1 300 000 yens. Contrairement à ce que l’on peut lire sur Internet, il n’est pas nécessaire de venir à 6 h du matin pour être seul dans les lieux. Il suffit surtout de continuer jusqu’au bout du parcours ! Très peu de touristes s’y rendent, ce qui rend le lieu désert, et surtout, c’est la partie la plus jolie de la balade. Donc, armez-vous de bonnes chaussures et profitez du paysage !

- Yasaka pagoda et les ruelles de Kyoto en kimono
Comme je l’ai mentionné plus haut, Kyoto est une ville de tradition. Et qui dit tradition, dit porter un kimono. De nombreux commerces vendent ou louent ce magnifique habit traditionnel à des prix raisonnables pour 24 h. J’ai loué le mien chez Kimono Rental Kawai pour 30 euros pour quelques heures, et c’était un vrai plaisir. La qualité était incroyable et ils avaient un choix énorme. Vous pouvez aussi ajouter des accessoires et vous faire coiffer.


La balade dans les magnifiques ruelles du vieux Kyoto est encore plus belle avec l’habit traditionnel, et les photos aussi. Les ruelles sont bondées de monde, mais une fois la nuit tombée, elles deviennent beaucoup plus accessibles et l’atmosphère y est tout autre.
- Kinkakuji et Ginkaku Ji
Voici, selon moi, deux temples à ne pas manquer, dont les noms sont similaires. L’un est surnommé le Pavillon d’Or et l’autre le Pavillon d’Argent.
Le Kinkaku-ji est le plus emblématique du Japon et, surtout, le plus visité de Kyoto. Pourquoi ? Tout simplement parce que sa structure est recouverte de feuilles d’or. Il est incroyablement beau, entouré de ses jardins et de son étang où il se reflète. Pourtant, son histoire n’a pas été facile : il a été brûlé à plusieurs reprises et a été rénové à l’identique à chaque fois. Il est d’ailleurs entré au patrimoine de l’UNESCO en 1994.


À l’inverse, le Ginkaku-ji, qui n’est pas serti d’argent comme son nom pourrait le suggérer, est un temple bouddhiste construit en bois laqué. Il se distingue par une simplicité incroyable, contrairement à son prédécesseur. Les jardins japonais qui l’entourent le subliment. Il est beaucoup moins réputé, ce qui rend la balade beaucoup plus tranquille. Nous y avons même rencontré quelques élèves du secondaire, avec qui nous avons pu échanger pour un devoir qu’ils devaient réaliser. C’était vraiment super sympa.
Jour 12: Day trip à Nara
Nara est sûrement l’une des petites villes dont j’ai le plus entendu parler en cherchant notre itinéraire pour le Japon. Et pourtant, c’est celle qui nous a le plus déçus.
Pour rappel, Nara se trouve à 40 minutes en train d’Osaka, dans la région du Kansai. Elle a été la capitale du pays entre 710 et 784 et est surtout connue pour la présence de nombreux cerfs et biches au sein de la ville, 1200 spécimens exactement. Ces animaux sont considérés depuis des siècles comme des protecteurs divins de Nara et du Japon.

Lorsque vous arrivez à Nara, vous êtes d’abord émerveillé de voir des cerfs si proches de vous, traversant les rues. Je m’imaginais un endroit avec beaucoup de bois, où les cerfs resteraient à distance tout en étant présents, mais ce n’est pas du tout le cas. C’est une immense plaine/parc où des vendeurs exposent de quoi les nourrir. Ainsi, les animaux sont très proches des humains, ont perdu une partie de leur instinct animal et sont presque domestiqués. Le plus joli reste lorsque l’on s’enfonce un peu dans les bois, où le calme revient et où les cerfs sont moins attirés par la nourriture, rendant le paysage plus authentique. C’est joli à voir, mais pas indispensable.

Petite anecdote vérifiée : les cerfs s’inclinent lorsqu’ils vous voient pour dire bonjour. Il vous suffit de vous incliner en retour pour qu’ils vous le rendent.
Restaurant
Nous sommes allés manger au Cameya, où j’ai pu goûter ma première omelette japonaise, l’okonomiyaki. C’est une spécialité de la région d’Osaka et de Hiroshima. Le restaurant propose des tables avec un petit grill au centre, où les plats sont réchauffés par les clients. Le serveur a disposé l’omelette et les pâtes au bœuf de Chris dessus, puis nous avons géré nous-mêmes le temps de cuisson. C’est ludique et très bon.
Jours 12 – 13: Se ressourcer à Koyasan
Le Mont Koya, ou Koyasan en japonais, se trouve à 3 heures de Kyoto et à environ 2h30 d’Osaka. Il nous a fallu prendre trois trains, puis le téléphérique, et enfin un bus pour nous y rendre. Le billet est disponible directement à la gare de départ, ou bien nous pouvions utiliser l’IC card. Le coût total est de 3400 yens.
Ce mont est le plus sacré du Japon en raison de son histoire. Il fut la résidence de Kukai, grand fondateur du bouddhisme Shingon, l’une des branches les plus importantes au Japon. Il repose actuellement dans le cimetière d’Okunoin.
On y trouve près de 120 temples, ainsi que leurs monastères, qui accueillent les touristes pour leur faire découvrir la culture des moines qui y résident. C’est un lieu de pèlerinage où la religion est un pilier fondamental.
Hôtel
Nous avons donc choisi de loger au Saizen-in, un monastère situé en face de la pagode Kongobu-ji Kompon Daito

Le lendemain, après une bonne nuit de sommeil, nous avons assisté à la prière du matin, qui a lieu à 7h. C’était une expérience incroyable. Bien que nous ne soyons pas croyants, nous avons participé avec enthousiasme à cette cérémonie, hors du temps. Une fiche explicative nous avait été remise pour nous aider à comprendre les mouvements, ainsi que le discours du moine, qui s’exprimait en japonais. Ensuite, nous avons pris le petit déjeuner dans la salle commune. Ma seule déception a été que les moines ne prenaient pas le repas avec nous, j’aurais aimé partager ce moment avec eux. Malgré cela, ce fut un moment intense, et c’est toujours un plaisir de découvrir d’autres cultures et croyances.

Activités
- Okunoin cemetery et le Mausolée

C’est l’un des cimetières les plus sacrés du Japon. Situé dans une forêt de cèdres centenaires, il abrite pas moins de 200 000 tombes et dégage une énergie mystique. Parfois peu entretenu, cela permet à la nature de reprendre ses droits, ce qui, à mon sens, lui donne beaucoup de charme. Je dois avouer que j’ai toujours trouvé les cimetières japonais magnifiques.
Un peu partout dans le cimetière, on trouve des statues recouvertes de bonnets et de bavoirs colorés, appelées Jizô. Ce sont les protectrices des enfants disparus, que les gens honorent en les habillant et en leur déposant des offrandes. En poursuivant notre balade, nous sommes tombés sur le mausolée du moine Kukai. Le bâtiment est très beau, mais les photos y sont interdites.

Jour 13 – 16: Visite d’Osaka
La dernière étape de notre voyage au Japon nous a menés à Osaka, la troisième plus grande ville du pays et la capitale économique de la région du Kansai. Initialement, nous n’avions prévu d’y rester que peu de temps, mais finalement, nous y avons passé trois jours pour la découvrir, et cela en valait vraiment la peine.
Hôtel
Pour ces derniers jours, nous avons séjourné au Toyoko Inn, situé près de la gare de Juso. À notre arrivée, tout ne s’est pas passé comme prévu, car nous nous sommes trompés d’hôtel. Il y en a deux très proches, et nous n’étions pas au bon. Une fois au bon endroit, nous avons découvert un très bel hôtel avec des chambres confortables. Le seul bémol : le petit déjeuner, qui ne propose presque que des aliments salés. Quelques brioches sont disponibles, mais il n’y a pas de confiture.
Restaurants
- Watami
Situé non loin du Château d’Osaka, ce restaurant a été une véritable découverte pour nous. C’est celui qui nous a coûté le plus cher, mais nous avons adoré le concept. Ce n’est pas un restaurant pour végétariens, car il propose de la viande grillée à volonté. Nous avons commandé plusieurs garnitures et viandes via une tablette, et toute notre commande est arrivée sur un tapis roulant. Cela nous a beaucoup amusés, et la viande était excellente. Au centre de la table, il y a un barbecue où nous avons grillé notre viande à notre guise. Il y a un timing : c’est à volonté pendant une heure, donc nous avons commandé un maximum pour rentabiliser les 70 euros du repas. Les desserts et les accompagnements sont également à volonté.
- Spécialités d’Osaka
Je n’ai pas de restaurant à recommander, car nous avons opté pour de la street food, mais il faut absolument goûter la spécialité d’Osaka : les Takoyaki. Ce sont des boulettes à base de poulpe, et c’est délicieux, si vous aimez le poulpe bien sûr. Chris, par exemple, n’a pas aimé.
Activité
- Universal studio Japan

C’était une étape incontournable pour nous, étant passionnés de manèges à sensation. Nous sommes donc allés découvrir Universal. C’est un petit parc avec plusieurs thèmes très sympas. Il n’y a pas énormément de manèges à sensation, mais les attractions en 4D sont tellement bien réalisées que cela compense largement. Par contre, nous avons perdu beaucoup de temps le matin pour acheter nos billets, car nous n’avions pas réussi à les acheter en ligne la veille. Donc, si vous en avez la possibilité, achetez vos billets en ligne !
Contrairement à ce qu’on avait pu lire, nous n’avons eu aucune difficulté à accéder au parc Super Mario. Nous avons simplement pris un créneau horaire, pour notre part en fin de journée, et nous nous y sommes rendus sans problème. Peut-être qu’en fonction de la période, l’accès est plus difficile. Pour nous, c’est la zone la plus intéressante du parc, l’univers est incroyable

- Tenno-ji
C’est l’un des plus vieux temples bouddhistes du Japon. Il a été construit en 593 à la demande du prince Shotoku-Taishi, qui y rend hommage aux quatre rois célestes qu’il avait priés pour remporter une bataille. Le temple a été victime de plusieurs incendies et a donc été reconstruit et rénové à de nombreuses reprises. C’est un très joli temple, très peu connu des touristes. Nous y avons principalement croisé quelques locaux venus y prier.
- Château d’Osaka

Il est le bâtiment le plus visité de la ville. Nous y avons trouvé une légère similitude avec celui de Nagoya. Le bâtiment est très joli, et sa dernière rénovation date de 1997. À l’intérieur, on découvre un musée retraçant son histoire et ses différentes rénovations. Le dernier étage offre une magnifique vue sur la ville, ainsi que sur les jardins et les douves du château. C’était vraiment beau, et avec un peu de chance, vous pourrez le photographier avec les sakura en fleurs.
- Hozenji yokocho
C’est une petite ruelle typique et traditionnelle, située près de la gare de Namba. Elle contraste avec la rue Dotonbori, beaucoup plus animée et moderne. Elle abrite un petit temple, le Hozen-ji, qui est devenu un refuge pour des chats. Certains sont craintifs, mais ils ajoutent un certain charme à l’endroit. Le temple a été construit en 1637, mais il ne reste plus qu’une petite statue ayant survécu à la Seconde Guerre mondiale. La coutume veut qu’après la prière, les croyants aspergent la statue d’eau, ce qui aide à entretenir la végétation autour. C’est un très bel endroit à visiter.


- Dotombori-street
Pour moi, c’est le Times Square d’Osaka. C’est une rue très animée, colorée, lumineuse et pleine de vie. On y croise des salles de jeux, des karaokés, des bars… c’est une fête foraine permanente. Si vous voulez vous amuser, c’est l’endroit idéal.
A la recherche des « Goshuins et Eki Sutanpu »
Si j’ai un conseil à vous donner avant de partir, c’est de vous offrir un joli petit carnet pour un souvenir unique. L’Asie est le continent de la calligraphie et est réputée pour ses tampons. Quoi de mieux que de rapporter un carnet rempli de ces précieux tampons ?
Vous en trouverez dans toutes les gares, aéroports, et dans certains temples, sous des formes, couleurs et dessins variés. La plupart sont très beaux. N’hésitez pas à demander où les trouver.
Il existe également un carnet spécial que vous pouvez acheter dans les librairies japonaises, où chaque tampon peut y être apposé.
Cela retracera votre itinéraire, et vous verrez, vous deviendrez vite accro.
Souvenirs
Le Japon regorge de petites babioles à rapporter chez soi.
Côté souvenirs nous avons donc pris:
- Magnet
C’est notre tradition : chaque pays visité a son magnet sur notre frigo. Nous avons pris un magnet avec le Mont Fuji et une fleur de sakura.
- Cadeaux gashapon
Nous avons succombé au fameux gashapon, ces machines à pièces qui distribuent des petits jouets. C’est un incontournable au Japon, vous en verrez partout. Nous repartons donc avec une figurine de chat et une boule à neige représentant une maison de Shirakawago.
- Omikuji
Devant les temples, vous trouverez sûrement des bandes accrochées à des présentoirs. Ce sont des prédictions appelées Omikuji. On les tire au sort en secouant une boîte pour 100 yens, d’où sort un numéro qui donne la prédiction. Si celle-ci est négative, on l’accroche pour laisser la mauvaise chance derrière soi. En revanche, si la chance est de votre côté, vous pouvez garder la prédiction. Nous sommes donc repartis de ce beau pays avec nos deux prédictions, qui étaient positives pour nous deux.
- Porte bonheur
Lors de vos visites de temples, vous aurez aussi l’occasion d’acheter différents porte-bonheur, vendus pour environ 1000 yens. Ils portent différents noms, tels que omamuri ou osuzu. Le premier est un petit sachet brodé, unique, tandis que le deuxième est une clochette japonaise très colorée. Nous avons offert un omamuri à une amie et pris un osuzu pour nous.
Voici les souvenirs que nous avons rapportés du Japon, mais il en existe tellement d’autres, magnifiques et uniques.
Vous pouvez aussi ramener des baguettes, qui sont pour moi juste sublimes. Nous n’en avons pas prises, car un ami nous en avait déjà achetées lors de son voyage au Japon, mais si vous êtes adepte de la nourriture asiatique et que vous maniez les baguettes comme un pro, foncez ! Elles sont colorées, avec des dessins époustouflants. Vous en trouverez à chaque coin de rue.
Un autre souvenir super sympa, mais plus encombrant dans la valise, est le fameux kimono. Vous pouvez en acheter à Kyoto, ils sont magnifiques, et le tissu est noble. Si vous voulez vous laisser tenter par la tenue traditionnelle, il y en a pour tous les goûts, toutes les couleurs, et il existe des modèles pour femmes et pour hommes.
Budget total
Concernant le budget total du voyage, voici un aperçu approximatif des dépenses, sachant que beaucoup de nos paiements ont été effectués en cash. Je ne prends pas en compte les billets d’avion, car nous n’avons réservé qu’un aller simple et le prix varie selon les saisons. Cela reste une destination prisée et plutôt chère.
Voici donc le budget détaillé par catégorie :
- Hébergement : Nous avons dépensé exactement 1032,41 euros pour deux personnes, avec les petits déjeuners inclus.
- Nourriture : Le budget alimentaire s’élève à environ 600 euros pour deux personnes, soit environ 40 euros par jour pour deux.
- Transports : Nous avons dépensé environ 450 euros, notamment à cause du Shinkansen. Si nous avions opté pour le JR Rail Pass, cela nous aurait coûté le double.
- Loisirs et souvenirs : J’estime ce budget à 380 euros.
Ce qui nous donne un total d’environ 2500 euros pour deux personnes pour 16 jours.
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